CHAPELET,FÊTE ET DÉVOTION À LA
DIVINE MISÉRICORDE
Tableau original - image de la Divine Miséricorde
"Jésus j'ai confiance en toi"
par Eugeniusz Kazimirowsk,1934
Version modifiée du second tableau
image de la Divine Miséricorde
"Jésus j'ai confiance en toi"
par Adolphe Hyla ,1943
(5 ans après le décès de Sainte Faustine)
Jésus, j'ai confiance en toi
Sommaire de la page
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Qu'est-ce que la Miséricorde Divine ?
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Qui était Sœur Faustine Kowalska ?
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Qu'a dit Jésus à Sainte Faustine ?
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Faustine, le film
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La dévotion à la Divine Miséricorde
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Comment bénéficier soi-même de la Divine Miséricorde ?
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Comment faire bénéficier une autre personne de la Divine Miséricorde ?
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4 dévotions pour prier la Divine Miséricorde révélés par Jésus à Sainte Faustine, les promesses de Jésus à Sainte Faustine (image de Jésus miséricordieux ; fête de la Divine Miséricorde et jour de la fête, en quoi la grâce de la fête est-elle exceptionnelle ? ; consécration à la Divine Miséricorde, chapelet de la Divine Miséricorde, neuvaine à la Divine Miséricorde, litanies de la Divine Miséricorde; 15 h, l'heure de la prière à la Miséricorde Divine)
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La Divine Miséricorde dans les Évangiles
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Le retour du fils prodigue
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Le médecin venu pour les malades
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Le maître miséricordieux et l'horrible sous-chef
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Témoignage de conversion : le retour de la fille prodigue, une histoire vraie du XXIe siècle
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La Divine Miséricorde répandue dans le monde en images (imagerie, Pologne, Philippines..)
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Pour en savoir plus sur la Divine Miséricorde et Sainte Faustine
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En direct du Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, lieu des apparitions
Qu'est-ce que la Divine Miséricorde ?
La miséricorde de Dieu Un dans la Trinité Sainte constitue l’objet de la Dévotion à la Miséricorde Divine transmise par Jésus à Sœur Faustine. La Divine Miséricorde est le plus puissant attribut de Dieu.
Il s’agit de l’amour, la bonté et la compassion du Créateur et du Rédempteur à l’égard de toute misère humaine. C'est l'inépuisable et ardent désir de Dieu de pardonner toute faute, de guérir, de sauver de la mort. L'ennemi ayant fait chuter l'homme et le tentant à chaque instant, la Divine Miséricorde est la contre-mesure de Dieu. Victorieux absolu et éternel du mal, Dieu propose aussi à quiconque d'être victorieux sur le mal en saisissant cette offre de pardon de Dieu : il suffit de se repentir, de faire confiance à Jésus et de faire miséricorde au prochain.
Le propre de la Dévotion à la Miséricorde Divine est d’avoir confiance en Dieu. Tandis que la Dévotion au Sacré-Cœur de Jésus est d’apporter réparation.
Il n'est jamais trop tard pour se repentir des fautes devant Dieu. Ni pour lui faire confiance.
Au XVIIe siècle, Jésus avait mis l'accent sur l'Amour infini de Dieu pour les hommes en révélant son Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie., une humble religieuse française de Paray-le-Monial.
À l'aube du XXe siècle, il a souhaité poursuivre la mise en perspective de l'Amour de Dieu pour les hommes en plaçant au tout premier plan Sa Divine Miséricorde, leur rappelant que bien avant d'être juge et justice, il est Infinie Miséricorde, bonté, et nous demande d'avoir confiance en lui.
En apparaissant à Sœur Faustine, Jésus, victorieux absolu et éternel du mal, a voulu rappeler aux hommes que bien avant d'être juge et justice, il est Infinie Miséricorde. Inépuisable et ardent désir de Dieu de pardonner toute faute, de guérir, de sauver de la mort. Contre-mesure de Dieu au mal. Dieu propose aussi à quiconque d'être victorieux sur le mal en saisissant cette offre de pardon de Dieu.
Ainsi toute âme de ce monde a la certitude qu'à chaque instant, il est prêt à pardonner, et à tout pardonner, sous réserve bien entendu de repentir sincère ; il écoute aussi toute prière et est toujours prêt à l'exaucer, d'abord parce que son Cœur a pitié de la misère des hommes, mais aussi afin de favoriser l'évolution spirituelle des personnes.
Pour transmettre ce message de pardon, de guérison, de suprématie de la grâce victorieuse de tout mal, il a choisi de s'adresser de nouveau à une religieuse anonyme, Polonaise cette fois, Sœur Faustine Kowalska. Il lui a adjoint un prêtre, l'abbé Michel Sopoćko, qui la soutiendra dans l'œuvre de diffusion de la Divine Miséricorde qu'il va lui demander d'accomplir.
En 100 ans, la Divine Miséricorde du Cœur de Dieu s'est répandue dans le monde entier, des millions de personnes prient chaque jour le chapelet de la Divine Miséricorde et des milliers de personnes font une rencontre personnelle puissante avec Jésus par ce biais ou lors de la Fête de la Divine Miséricorde. Un magnifique témoignage de conversion qui s'est produit durant la semaine de la Fête en 2019 est à lire sur cette page.
Qui était Sœur Faustine Kowalska ?
Pour transmettre son message, Jésus a choisi de s'adresser à une religieuse polonaise anonyme, Sœur Faustine Kowalska (1905-1938).
Appelée par Jésus dès sa jeunesse, sa vocation a d'abord été contrariée par ses parents, jusqu'à ce que Jésus lui apparaisse une première fois en lui donnant les moyens d'entrer au couvent. Il lui est ensuite apparu pendant plusieurs années, lui confiant une mission capitale, jusqu'au décès de la religieuse... à 33 ans, âge auquel le Christ est mort.
L'Église catholique a reconnu que la « vie mystique de Sœur Faustine a été d'une extrême richesse ». Faustine a été béatifiée le 18 avril 1993, puis canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II, à Rome.
C'était en la Fête de la Miséricorde Divine, instaurée le même jour pour l'Église Universelle. Le pape a souligné pendant la messe de canonisation de Sœur Faustine : « Ce deuxième dimanche de Pâques prendra dorénavant, dans toute l'Église, le nom de Dimanche de la Miséricorde Divine. »
Qu'a dit Jésus à Sainte Faustine ?
Trois paroles principales de Jésus à Sainte Faustine
Jésus s'adresse ici à Sœur Faustine et lui parle d'une personne qui doute de la miséricorde de Dieu et dont la foi est essentiellement axée sur la crainte.
« Demande à Mon fidèle serviteur [Jésus parle du pape], de proclamer en ce jour, Ma grande miséricorde au monde entier. Qui s'approchera, ce jour-là, de la Source de vie obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments.
L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde.
Oh ! comme l'incrédulité de l'âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma justice, mais ne croient pas en Ma bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes Mains sont couronnées de Miséricorde. »
(n° 300 du Petit Journal de Sœur Faustine)
« Ma fille, parle au monde entier de Mon inconcevable miséricorde. Je désire que la Sainte Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. (...) En ce jour les écluses de Ma miséricorde sont ouvertes. Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes, qui s'approcheront de la source de Ma miséricorde. Toute âme qui s'approchera de la confession et de la Sainte Communion recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition. En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoule la grâce. Qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l‘écarlate. Ma miséricorde est si grande que, pendant toute l'éternité, aucun esprit, ni humain ni angélique ne saurait approfondir tout ce qui est sorti des profondeurs de Ma miséricorde. Chaque âme en relation avec Moi, méditera Mon amour et Ma miséricorde durant toute l'éternité. La fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles. Je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de Ma Miséricorde.. »
(n° 698 du Petit Journal de Sœur Faustine)
« Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma Passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le vivant reflet de mon Cœur compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier dans la vie future, aucune n’ira dans le feu de l’enfer, je défendrai chacune d’elles en particulier à l’heure de la mort. »
(n° 1224 du Petit Journal de Sœur Faustine)
Jésus demande donc qu'on accorde confiance et foi en son infinie bonté, plutôt que de craindre sa justice.
Il a confié et demandé à Sœur Faustine de diffuser plusieurs moyens de recourir à la Miséricorde Divine en sus de la confession, et de la prier : la diffusion et vénération de l'image du tableau avec les rayons blancs et rouges (un second tableau sera peint par la suite, les deux images figurent ci-dessus) ; la prière à 15 h, heure de sa mort sur la croix ; le chapelet de la Divine Miséricorde, simple et court ; la neuvaine à la Divine Miséricorde (prière sur 9 jours), les litanies ; la Fête de la Divine Miséricorde, le premier dimanche qui suit Pâques. Ces dévotions sont détaillées plus bas.
Notons l’importance de l’intention qui est à la base de tout acte d'amour du chrétien : chaque acte de miséricorde doit être motivé par l’amour de Jésus. C’est justement l’intention qui distingue la miséricorde chrétienne de la pure philanthropie. Jésus veut que son Amour soit le moteur de nos actes de charité et que nous fassions au moins un acte de miséricorde par jour, par amour pour Lui.
Lui dire aussi très souvent : "Jésus j'ai confiance en toi", surtout lorsque nous traversons des épreuves, moments difficiles. Cela compte sans doute double pour Jésus :-)
Faustine, le film
Bande annonce du film-documentaire Faustine, apôtre de la Miséricorde, sorti en 2021
Extrait du film Faustine, apôtre de la Miséricorde : la vocation contrariée, l'appel définitif
Extrait du film Faustine, apôtre de la Miséricorde : l'apparition du Christ miséricordieux.
Pour voir le film Faustine, apôtre de la Miséricorde : en streaming VOD (vidéo à la demande), cliquez ici.
Quelques actes miraculeux de Jésus miséricordieux
en Galilée, il y a plus de 2000 ans.
Jésus miséricordieux nourrit les foules affamées avec cinq pains et deux poissons : miracle de la multiplication des pains
Jésus miséricordieux guérit un aveugle de naissance
Plus de 2000 ans plus tard, le Ressuscité veut aussi vous nourrir, vous guérir, vous pardonner, vous sauver.
Jésus a reçu mission du Père de prendre soin de chacun de nous. Dans les situations les plus périlleuses, cette foi doit nous habiter : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur ».
(Rm 8, 39)
© Prions en Église, Sœur Bénédicte de la Croix, cistercienne
La dévotion à la Divine Miséricorde
Prier pour le monde, pour les autres... et pour soi-même Pour profiter des grandes promesses du Christ, il faut pratiquer les formes de la dévotion à la Miséricorde dans l'esprit de confiance et d'abandon à Dieu et de miséricorde envers le prochain. Les différents moyens par lesquels il est possible de prier la Divine Miséricorde ont été transmis par Jésus à Sainte Faustine.
Comment bénéficier soi-même de la Divine Miséricorde ?
Dieu écoute toutes les prières et aucune ne se perd. Quelle que soit votre situation (demander à Dieu le pardon des fautes, mais aussi maladie, problème de travail, de santé, de famille, solitude, fin de vie, agonie), pratiquez une ou plusieurs dévotions parmi celles présentées ci-dessous pour prier Dieu Miséricordieux.
Concernant le pardon des fautes, toute personne baptisée peut se rapprocher d'un prêtre pour bénéficier du sacrement de réconciliation (ou pardon) en effectuant une confession générale si elle n'a pas accédé à ce sacrement depuis longtemps, assister à la messe de la Divine Miséricorde le dimanche suivant Pâques, se confesser régulièrement (au moins une fois par mois), etc.
Toute personne non-baptisée peut demander à Jésus de se révéler à elle, placer ses fautes au pied de la croix, entamer avec lui une relation personnelle et intime, se rapprocher d'un prêtre pour réfléchir au baptême...
Comment faire bénéficier une personne
de la Divine Miséricorde ?
La situation, l'état, le devenir d'une personne, d'une âme, vous préoccupe ? Le meilleur moyen de faire un acte d'amour envers elle, qu'elle soit :
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en difficulté, souffrante
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en toute fin de vie
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ou décédée
est de prier pour elle, par exemple le chapelet de la Divine Miséricorde (voir plus bas). Peu importe que la personne soit près de vous ou à distance, car Dieu est le maître du temps, de l'espace.
La récitation du chapelet de la Divine Miséricorde pour une personne mourante ou décédée peut sauver son âme.
4 dévotions pour prier la Divine Miséricorde
révélés par Jésus à Sainte Faustine, les promesses de Jésus
1. Vénération et diffusion de l'image du Christ Miséricordieux
« Mon regard sur cette image est le même que celui que j'avais sur la croix. » (Jésus parle du premier tableau, le plus bleu)
(n° 326 du Petit Journal de Sœur Faustine)
(Ci-dessus, premier tableau ; pour prier, peu importe l'image, que ce soit celle du premier ou celle du second tableau)
« Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase, c’est ce tableau, avec l’inscription : "Jésus, j’ai confiance en Toi". »
(n° 327 du Petit Journal de Sœur Faustine)
« Par ce tableau j’accorderai beaucoup de grâces ;
que chaque âme ait donc accès à lui. »
(n° 570 du Petit Journal de Sœur Faustine)
Que signifient les rayons blancs et rouges des images de la Divine Miséricorde ?
Le rayon rouge est le symbole de la force et le blanc de la pureté. C'est la représentation iconographique du sang et de l'eau sortis du côté de Jésus transpercé par le javelot d'un soldat romain après sa mort sur la croix (Jean 19, 34). Le sang et l'eau jaillissant du côté droit de Jésus sont représentés dans les tableaux et icônes de la Crucifixion aussi bien chez les catholiques que chez les chrétiens orientaux. Aucun tableau figurant la Résurrection ne les représentait jusqu'alors.
2. Fête de la Divine Miséricorde
Cette fête a lieu une seule fois par an, le dimanche suivant celui de Pâques. C'est un don exceptionnel de Jésus.
Elle a été célébrée pour la première fois le 22 avril 2001 par le pape Jean Paul II, qui venait de l'instaurer.
Le pape a ainsi accédé à un très cher désir de Jésus, qui souhaite que les pécheurs fassent appel à Sa Miséricorde pour le pardon de leurs fautes et aient une profonde reconnaissance envers elle.
N'hésitez pas ce dimanche-là :
- à vous confesser,
- puis à communier.
Jésus a promis à Saint Faustine que quiconque confesserait ses fautes et recevrait la communion serait pardonné non seulement de tous ses péchés mais aussi des peines liées à ces péchés. Et c'est là en particulier que se situe l'immense don de la Miséricorde du Seigneur, car, selon un prêtre polonais spécialiste de la Divine Miséricorde, cette grâce de remise des peines équivaut à celle reçue lors du baptême.
Or on ne peut être baptisé qu'une seule fois.
En quoi la grâce de la Fête est-elle exceptionnelle ?
La grâce de la fête – explique l'abbé prof. Ignace Różycki – dépasse la grâce de l'indulgence plénière. Citons ses paroles : « La grâce de l'indulgence plénière consiste en la rémission des seuls châtiments temporaires dus pour avoir commis des péchés, mais elle ne remet jamais les fautes elles-mêmes. La grâce absolument extraordinaire (de cette fête) dépasse aussi toutes les grâces des 6 saints sacrements (sept, hormis le baptême), parce que la rémission de toutes les fautes et peines est uniquement la grâce sacramentelle du saint baptême. Or, le Christ a promis ici la rémission des fautes et peines en fonction de la sainte Communion reçue le jour de la fête de la Miséricorde, c'est-à-dire qu'il Il l'a élevée au rang d'un « second baptême. »
Rappelons que Dieu pardonne les péchés lors de la confession, si la personne les regrette sincèrement. Mais les conséquences des péchés sur autrui (et sur soi-même), si elles ne sont pas suffisamment rattrapées durant la vie terrestre (notamment par de bonnes actions réparatrices), ou si elles ne sont pas réparables ("montant" trop élevé, personne dont on a perdu la trace, donc on ne peut réparer les fautes que l'on a commises envers elle, personne décédée – on peut néanmoins se rattraper en priant beaucoup pour son âme) sont soumises à la Justice de Dieu lors du jugement de l'âme qui suit immédiatement la mort. Dieu les commue en peines temporelles, c'est-à-dire un temps à passer au purgatoire. La douleur ressentie n'a rien à voir avec celle de l'enfer qui est, semble-t-il, au moins une privation directe de la Présence bienfaisante et jouissive de Dieu. La douleur ressentie au purgatoire est au moins celle d'être éloigné provisoirement du contact immédiat de Dieu alors qu'on éprouve l'irrépressible désir d'être auprès de lui.
Jésus ayant conféré les clés de son Église à ses ministres, papes, prêtres, etc., cette Église a créé les indulgences plénières, qui remettent les peines temporelles. On peut obtenir une indulgence plénière pour soi-même ou pour une âme du purgatoire afin qu'elle en soit délivrée et puisse enfin se retrouver, immédiatement et pour l'éternité, unie à Dieu. Une personne qui mourrait après avoir obtenu une indulgence plénière pour elle-même irait très vite auprès de Dieu puisque d'une part, par la confession, ses péchés auraient été pardonnés, et d'autre part, par l'obtention de l'indulgence plénière, les peines temporelles seraient annulées.
La Fête de la Divine Miséricorde va plus loin encore puisque Jésus supprime toutes les peines, y compris les toutes petites qui pourraient demeurer, même après confession et indulgence plénière : par exemple une tendance particulière à toujours pécher d'une certaine façon sans grande volonté de se corriger de ce défaut... Nous en serions redevables devant la Justice de Dieu.
Ainsi, le jour de la Fête de la Divine Miséricorde, une personne confessée et ayant reçu la communion, serait purifiée totalement de tout péché, faute, peine quelle qu'elle soit quand bien même elle n'aurait pas obtenu précédemment une indulgence plénière, et si elle mourait dans les minutes suivantes, elle serait directement unie à Dieu. C'est ce que sous-entend le prêtre ci-dessus.
Jésus a permis que nous ayons un meilleur aperçu du jugement de l'âme au moment de la mort, du purgatoire, du paradis et de l'enfer, en offrant des visions au cours des siècles à de nombreux saints et aussi laïcs (lire sur ce site les éblouissants témoignages d'expériences de mort imminente, y compris de non-croyants) qu'ils nous ont rapportées. Mais nous devons admettre que nous sommes loin de tout savoir et que les déductions, interprétations de ces visions restent humaines, nébuleuses, parfois théoriques.
Ne figeons pas non plus Dieu dans un schéma réducteur et laissons-lui la possibilité de pardonner à qui il veut, quand il le veut, comme il le veut...
Son message est clair, Sa Miséricorde est infinie. Les hommes ne doivent pas brouiller ce message en mettant en place des procédures, souvent tatillonnes, qui seraient selon eux la seule porte de salut.
Jésus nous a donné des moyens d'être sauvés, la dévotion à la Divine Miséricorde étant l'un de ces moyens. Mais sa liberté est de pouvoir sauver autrement, différemment. N'est-ce pas Lui le Tout-Puissant ?
3. Consécration, chapelet, neuvaine, litanies
à la Divine Miséricorde
Consécration à Jésus Miséricordieux
Chapelet et neuvaine
de la Divine Miséricorde
(à réciter de préférence chaque jour)
Très Miséricordieux Jésus, Ta bonté est infinie et les trésors de Tes grâces sont inépuisables.
J'ai une confiance sans bornes en Ta Miséricorde qui dépasse toutes Tes œuvres (Ps 144,9).
Je me consacre totalement et sans réserves à Toi, afin de vivre et de tendre à la perfection chrétienne dans les rayons qui jaillirent de Ton Divin Cœur transpercé sur la Croix.
Je désire propager Ta Miséricorde en accomplissant des œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde, et particulièrement en convertissant les pécheurs, en aidant les pauvres, en consolant les affligés et les malades, en priant pour les agonisants et les âmes qui souffrent au purgatoire.
Protège-moi, car, devant servir à Ta propre gloire, je crains tout de ma faiblesse, mais, en même temps, j'espère tout obtenir de Ton inépuisable Miséricorde. O bon Sauveur,
Puisse l'humanité entière connaître l'abîme insondable de Ta Miséricorde, avoir confiance en sa toute-puissance et la glorifier ici-bas et dans l'éternité. Amen.
D'après les écrits de Sainte Faustine
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Sur n'importe quel chapelet standard 5 x 10 grains
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Chapelet très simple et rapide (moins de 10 mn).
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À prier aussi pour un mourant, même à distance, même inconnu (il suffit de demander mentalement à Jésus qu'il vous place près de l'âme d'un agonisant).
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Cliquez ici pour télécharger la façon de prier le chapelet et pour prier la neuvaine (une prière par jour pendant neuf jours)
Litanies de la Divine Miséricorde
Litanies de la Divine Miséricorde
Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison.
Christ, écoute-nous, Christ, exauce-nous.
Père céleste, qui es Dieu, aie pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu, aie pitié de nous.
Saint Esprit, qui es Dieu, aie pitié de nous.
Sainte Trinité, Dieu unique, aie pitié de nous.
Miséricorde divine, le plus grand attribut du Créateur, nous avons confiance en Toi !
Miséricorde divine, amour insondable du Sanctificateur,
Miséricorde divine, mystère inconcevable de la Sainte Trinité,
Miséricorde divine, expression de la plus grande puissance de Dieu,
Miséricorde divine, dans la création des esprits célestes,
Miséricorde divine, qui nous appelles du néant à l'existence,
Miséricorde divine, qui embrasses l'univers tout entier,
Miséricorde divine, qui nous accordes la vie immortelle,
Miséricorde divine, qui nous protèges des châtiments mérités,
Miséricorde divine, qui nous soulèves de la misère du péché,
Miséricorde divine, qui nous justifies dans le Verbe incarné,
Miséricorde divine, qui coules des plaies du Christ,
Miséricorde divine, qui jaillis du Très Saint Cœur de Jésus,
Miséricorde divine, qui nous donnes la Très Sainte Vierge comme Mère de Miséricorde,
Miséricorde divine, qui révèles les mystère de Dieu,
Miséricorde divine, qui as institué l'Eglise universelle,
Miséricorde divine, qui as institué les saints sacrements,
Miséricorde divine, qui as institué avant tout les sacrements du Baptême et de la Pénitence,
Miséricorde divine, qui as institué les sacrements de l'Autel et de l'Ordre,
Miséricorde divine, qui nous as appelés à la sainte foi,
Miséricorde divine, qui convertis les pécheurs,
Miséricorde divine, qui sanctifies les justes,
Miséricorde divine, qui mènes les pieux à la perfection,
Miséricorde divine, source pour les malades et souffrants,
Miséricorde divine, réconfort des cœurs suppliciés,
Miséricorde divine, espérance des âmes désespérées,
Miséricorde divine, qui accompagnes tous les hommes toujours et partout,
Miséricorde divine, qui nous préviens des grâces,
Miséricorde divine, paix des agonisants,
Miséricorde divine, jouissance céleste des sauvés,
Miséricorde divine, rafraîchissement et soulagement des âmes au purgatoire,
Miséricorde divine, couronne de tous les Saints,
Miséricorde divine, source inépuisable des miracles,
Agneau de Dieu, qui as montré la plus grande miséricorde dans la rédemption du monde sur la croix, pardonne-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui T'offres pour nous miséricordieusement dans chaque sainte Messe, exauce-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves nos péchés par une infinie miséricorde, aie pitié de nous.
P : Miséricorde divine au-dessus de toutes Ses œuvres.
F : C'est pourquoi nous louerons éternellement la miséricorde du Seigneur.
Prions :
Ô Dieu dont la miséricorde est insondable et les trésors de la pitié innombrables, regarde-nous avec bonté et multiplie notre confiance en Ta miséricorde pour que nous ne succombions jamais au désespoir, mêmes dans les plus grandes contrariétés, et que nous obéissions toujours avec confiance à Ta volonté qui est la miséricorde-même. Par notre Seigneur Jésus Christ, Roi de miséricorde, qui avec Toi et le Saint Esprit nous témoigne la miséricorde maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.
4. Heure de la Divine Miséricorde, 15 h
« A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. En cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui Me prie, par Ma Passion… »
15 h, l'heure de la mort de Jésus sur la croix
Quel que soit le jour de l'année, priez Jésus à 15 h en méditant Sa Passion et présentez-lui votre prière. Il s’agit d’honorer le moment-même de l’agonie du Christ sur la croix, de prier à trois heures de l’après-midi. Pour en savoir plus, cliquez sur l'image.
L'Ascension de Jésus. À la croix, Jésus a mis en échec le mal : le pardon de Dieu aux hommes leur rouvre les portes de la vie éternelle et la mort n'est plus qu'un simple passage vers elle. Divine Miséricorde !
La Divine Miséricorde
dans les Évangiles
La miséricorde de Dieu transparaît à chaque page des Évangiles, soit en filigrane, soit de façon éclatante : lorsqu'il s'est incarné en homme pour approcher les hommes le plus près possible, Jésus a expliqué Dieu, ses motivations, l'enjeu de chaque vie qui se termine un jour devant Lui ; Jésus a guéri les malades, les estropiés, les blessés de la vie, il a pansé, restauré les âmes, impacté les consciences, ce qui a généré des conversions, par exemple celle de Marie-Madeleine.
En la présence de Jésus, le mal a reculé, l'a reconnu comme étant le Bien personnifié, a confessé à voix haute et à plusieurs reprises sa qualité de Fils de Dieu.
Jésus incarne à lui seul la Miséricorde de Dieu qui n'accepte pas que l'homme soit la victime, innocente ou consentante, du mal.
Un passage des Évangiles en particulier mérite d'être mis en exergue, celui du retour du fils prodigue. Retour vers la Lumière.
Le retour du fils prodigue
« Il [Jésus] dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit : ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras !
Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé. »
(Luc 15, 11-32)
Avec la Divine Miséricorde, Jésus a actualisé un passage de ses Évangiles, la parabole du fils prodigue, qui a demandé son héritage à son père, a tout dépensé, s'est trouvé ruiné et obligé de travailler dur tout en bas de l'échelle en mourant de faim. Comprenant son erreur, il revient implorer le pardon de son père. Ce père qui guettait son retour depuis toujours ne regarde ni les haillons, ni la fortune dilapidée, mais son fils de retour de l'obscurité qu'il s'était lui-même créée. Le père organise alors un banquet de fête, mais le frère, qui a toujours été exemplaire, reproche au père de fêter en grande pompe le retour celui qui s'est mal comporté et mériterait une punition. Le frère ne comprend pas que son père fête le retour parmi les vivants d'un fils qui agissait comme un mort. Et pour ce père, le retour de ce fils vaut tous les héritages, tous les banquets de la terre.
Dieu le père attend lui aussi, patiemment, et prêt à pardonner, le retour de tous ceux qui sont loin de lui. Vous, peut-être ?
« Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
(Luc 15, 7)
Le médecin venu pour les malades & le maître miséricordieux et l'horrible sous-chef
Cette miséricorde, ce pardon que nous attendons de Dieu,
Jésus demande à ce que nous l'appliquions nous-mêmes aux autres...
Deux autres extraits des Évangiles.
« En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Matthieu 9, 9-13
Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Matthieu 18, 21-35
Témoignage de conversion
à la gloire de la Divine Miséricorde
Le retour de la fille prodigue
une histoire vraie du XXIe siècle
« Je m'apercevais qu'il y avait aussi, en dehors des miracles de Lourdes, des histoires, des témoignages époustouflants. Quelque chose venait de se passer dans mon cœur, qui s'était ouvert, ce qui m'a donné envie de m'interroger plus encore, de chercher, presque frénétiquement… Comme une invitation.»
De très nombreuses personnes athées ou éloignées de la foi font une rencontre personnelle avec le Christ durant la semaine de la Divine Miséricorde (elle suit Pâques) et vivent une belle conversion.
Cliquez sur la flèche pour lire l'époustouflant témoignage de Nathalie
UNE CONVERSION
lors de la semaine de la
DIVINE MISÉRICORDE 2019
TÉMOIGNAGE
« Je m'appelle Nathalie, mon prénom est dérivé du latin Natalia qui est synonyme de natalité. Il est aussi interprété comme le "jour de naissance de Jésus-Christ"... J'ai attendu 52 ans pour le savoir. Et la semaine de la fête de la Divine Miséricorde.
Baptisée dans les premières semaines de ma naissance, père athée et mère catho non pratiquante.
BAPTÊME OUBLIÉ ET LIGNES DE FRACTURE
Je n'ai pas reçu d'enseignement catholique, ni de près ni de loin. Tout au long de ma vie, lorsque j'entrais dans une église pour un décès, un mariage ou pour une visite touristique, il y avait une forme de foi dans mon cœur, mon cœur débordait d'émotion, les chants m'émouvaient sans trop en comprendre les raisons...
Je pouvais tout de même avouer, lorsque la question m'était posée, que j'étais catholique non pratiquante et que j'avais la foi, mais sans plus. J'ajoutais bien souvent que je n'étais pas pour les pratiques religieuses car j'estimais qu'elles étaient pures inventions de l'homme et que l'Église provenait d'une tradition imposée depuis la nuit des temps... J'ignorais totalement qui était Jésus, ses commandements, les Évangiles et ne connaissais aucune prière à part deux lignes du Notre Père. Ce dernier m'était totalement inconnu.
À 17 ans, en recherche de tendresse et d'amour, je rencontrais le père de mes deux garçons avec qui je me mariais, mariage civil...
En 2003, je me séparais de mon mari, le climat familial étant devenu dangereux pour l'équilibre de mes enfants, et je demandais le divorce, divorce très difficile semé de menaces, de stress, d'angoisses et j'en passe... J'étais seule face au désarroi, l'échec était cuisant... Je pardonnais en tentant de sauver le peu de ce qu'il restait du couple, mais la chute était violente et douloureuse. Seule, sans me tourner vers Dieu dans ces moments difficiles, et ignorante, j'encaissais... Aidée de mes parents chez qui je me réfugiais pour me ressourcer, j'avais tout juste la force de m'occuper de mes enfants...
MANIFESTATION SURNATURELLE INEXPLICABLE
Un soir d'hiver, je rentrais seule en voiture avec mes deux enfants, nous venions de dîner chez mes parents, il était tard, la nuit était noire. Alors que nous roulions, longeant les champs, une forme vaporeuse blanche sortit du haut de la colline, surplomba le champ que je longeais sur plusieurs mètres, à petite allure... Ce "nuage" se positionna devant mon véhicule, ce qui nous effraya, mes enfants et moi... Arrivés devant ma maison, je rentrais dans la propriété, le "nuage" restant au-dessus de la route, à 20 ou 30 centimètres au-dessus du sol, puis se positionnant devant les piliers de l'entrée de la maison... Effrayée, je faisais marche arrière pour filer tout droit chez mes parents. Le "nuage", blanc, vaporeux et transparent, d'environ la largeur d'une route de campagne, se positionna de côté, longeant la route, nous suivant, soit de près, soit en s'éloignant un peu plus à l'intérieur du champ. Roulant à une allure rapide sur deux kilomètres, je tournais subitement sur la gauche pour pénétrer sur le chemin de la maison de mes parents, le nuage filant tout droit et ne quittant pas la route. Ce qui me permit de garer rapidement la voiture dans la cour de la propriété. Saisissant le plus petit de mes enfants dans les bras et aidant le plus grand, âgé de 9 ans, à très vite sortir de la voiture, nous foncions à l'intérieur de la maison ...
Quant au "nuage", il avait eu le temps, pendant toute ma manœuvre, de faire un virage pour se retrouver en quelques secondes au-dessus de la haie de laurier fermant la propriété de mes parents ; d'un mouvement de droite à gauche, il semblait se balancer d'un côté et de l'autre... J'expliquais rapidement la situation à mes parents. Mon père, impassible, ne bougeant pas d'un poil de sa chaise, ne prit pas la peine de regarder par la porte-fenêtre... Ma mère, elle, le fit, et le vit... Nos visages collés à la fenêtre, nous l'avons vu se balancer, puis quitter la haie pour filer plus loin jusqu'à le perdre de vue. Je dormis sur place, incapable de reprendre le volant. Je n'ai jamais su ce que cela pouvait être...
Puis j'ai rencontré un autre homme, avec lequel j'ai refait ma vie.
En 2015, alors que j'étais en vacances avec lui et les enfants à Aurillac, dans le Cantal, j'entrais un jour dans une église, je demandais à la Vierge Marie la protection et la santé pour mes enfants, je brûlais un cierge. Moins d'un mois après, on diagnostiquait une maladie grave à mon fils, alors âgé de 16 ans (diabétique insulino-dépendant), je tenais pour responsable la Vierge Marie et me détournais de Dieu.
PREMIERS SIGNES DE LA GRÂCE
Durant l'hiver 2018, sur TMC, un reportage était diffusé sur la Vierge Marie de Fatima. Il m'a fascinée, sidérée... Ayant des troubles sérieux de mémoire, je notais sur mon téléphone, dans mon répertoire, la date de la première apparition de la vierge Marie à Fatima : 13 mai 1917.
En janvier 2019, après avoir eu une dispute avec mon conjoint, je me suis mise à la fenêtre, fatiguée des conflits d'humains, toujours les mêmes au final ! La nuit tombait, le ciel était couleur ocre, le coucher du soleil était splendide ; levant la tête, je vis une croix magnifiquement dessinée dans le ciel, juste au-dessus de la maison. Pas un seul côté plus grand que l'autre, des proportions parfaites. J'ai regardé à droite puis à gauche et j'ai vu à plusieurs kilomètres un avion et un seul, très loin, à environ 3 ou 4 km. Seulement il n'y avait aucune traînée derrière cet avion. Cette croix finement dessinée était là, et pourtant je ne réagissais pas. Pour moi il y avait quand même, forcément une explication : l'avion.
J'étais donc catholique non pratiquante jusqu'au 15 avril 2019...
Quelques jours auparavant, j'échangeais au sujet de la religion avec une de mes clientes. Elle m'expliquait en détail sa conversion survenue l'année précédente lors de la Divine Miséricorde 2018 et j'en restais interloquée... Elle me conseillait de consulter, sur le site Hozana, sa communauté de prières axée sur les rencontres avec Jésus, les conversions, et m'en envoyait le lien.
LA DIGUE SE ROMPT
Je me suis connectée à la communauté de prières de cette cliente sur le site Hozana le 15 avril 2019, exactement au moment où notre dame de Paris brûlait... Le lendemain de mon anniversaire. J'ai dans un premier temps vu la vidéo du témoignage de Nathalie Saracco qui m'a interpellée. Puis le témoignage de Stanley Villavicencio et de sa rencontre avec Jésus qui m'a saisie, bouleversée.
Je m'apercevais qu'il y avait aussi, en dehors des miracles de Lourdes, des histoires, des témoignages époustouflants. Quelque chose venait de se passer dans mon cœur, qui s'était ouvert, ce qui m'a donné envie de m'interroger plus encore, de chercher, presque frénétiquement… Comme une invitation.
Expliquant mon ressenti à la porteuse de la communauté, celle-ci m'a conseillé de regarder la vidéo publiée sur You Tube par le père Avalle, de l'église saint Nicolas-des-Champs, à Paris, de la prière des malades, durant laquelle sont constatées de nombreuses guérisons. Et là, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps... Sans que je puisse maîtriser quoi que ce soit. Gros sanglots, grosses interrogations, et une réflexion intérieure sur moi-même ! En quelques mots : "Mon Dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Oh mon Dieu, pardonnez-moi". Etc. Après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, et après plusieurs jours de supplications (consciente subitement que Dieu existait vraiment), je voyais clairement mes péchés, implorant jour et nuit le Seigneur de me pardonner.
LA RÉCOMPENSE DE NOTRE-DAME
Le samedi 4 mai, je décidais de fabriquer une couronne de roses rouges cueillies dans mon jardin. J'apportais cette couronne au pied d'une statue de la Vierge située en haut d'une petite montagne, près de chez moi, pour son Divin Fils Jésus, roses que j'avais débarrassées de toutes leurs épines...
Veille du jeudi 9 mai, où va avoir lieu prière des malades à l'église Saint-Nicolas-des-Champs à Paris. J'avais envoyé quelques jours auparavant un email et une intention de prières au père Avalle, pour la guérison de mon fils. J'attendais cette date avec impatience et j'étais toujours tournée vers le Seigneur, implorant son pardon en ayant sans cesse à l'esprit la conscience de mes péchés, dont un grave... qui prenait tout son sens. J'étais persuadée que Dieu allait faire quelque chose pour mon garçon. D'ailleurs mon amie de la communauté de prières s'était jointe à moi pour prier à cette intention...
Dans Sa bonté, Dieu n'a pas guéri mon fils mais m'a offert Sa Présence : au matin de ce jeudi 9 mai, j'ouvre les volets de la maison et je vois, au loin, la statue de la Vierge (celle à qui j'avais porté la couronne de roses) illuminée. Le ciel était couvert, nuageux gris et menaçant, pas un seul rayon de soleil et là, je vois la statue au loin brillante, lumineuse ! J'ai eu le temps de penser : "Whouaaa ! Sa robe est bien grande aujourd'hui, bien lumineuse" ; la lumière a ensuite rapetissé en quelques minutes, 2 ou 3. Je me signais et filais à fond de train à l'église du village voisin, à quelques kilomètres de chez moi, mais la trouvais fermée...
GUÉRISON PHYSIQUE APRÈS CELLE DE L'ÂME
Le samedi suivant, le 11 mai, j'assistais à la messe sans connaître les prières et le déroulé de celle-ci. Le jour suivant, dimanche 12 mai, une demande furtive me traverse l'esprit : que le Seigneur de me rendre ma mémoire de mes 20 ans (je vivais depuis des mois des problèmes de mémoire m'emmenant à penser que j'avais un problème sérieux, je ne retenais plus rien, même pas un numéro de téléphone, encore moins une prière et me plaignais au Seigneur que jamais je ne pourrais apprendre toutes ces belles prières... Cela me gênait dans mon travail et je me critiquais intérieurement.
Dans la nuit du 13 mai, mon esprit, alors que je dormais, récitait "Je vous salue Marie" en boucle. Je tournais et retournais dans mon lit, couchée en chien de fusil, tournée du côté droit, lorsque je sentis une puissance me traverser le bras gauche, une puissance au niveau de l'épaule qui entrait en moi. J'étais paralysée, incapable de bouger, je sentis ensuite mon cerveau pris comme un rubiscube, en trois fois saisi, comme s'il avait été remué par deux mains, pris à pleine main ; j'étais incapable de bouger, je gémissais, totalement réveillée, mais incapable de réagir. Puis il m'est venu à l'esprit, sans que je le décide, les prières suivantes : "Je confesse à Dieu" et " Notre Père ". J'ai compris qu'il m'était demandé de réciter ces prières que j'avais apprises quelques jours auparavant (apprises, mais toujours avec des oublis et des accrocs). Et là, je les récitais d'un seul trait, avec une fluidité que je n'avais pas connue depuis longtemps... J'ai compris à cet instant que non, je n'avais pas fait un AVC comme j'avais pu le penser, mais que le Seigneur était venu et m'avait guérie.
13 mai, date que j'avais notée dans mon téléphone !
Je passais la fin de la nuit incapable de dormir et le lendemain, je racontais tout à mon entourage. Chacun me faisait faire des tests de mémoire. Plus du tout de problèmes de mémoire ! Extraordinaire...
Je filais le samedi suivant à la messe et prenais rendez-vous avec le prêtre pour me confesser...
Suite à sa conversion, Nathalie a oeuvré pour que soit restaurée la Vierge de Rousson. On voit le résultat de ses efforts. Que soit remerciée la mairie de Rousson (Gard), qui a pris en charge la restauration.
UNE LUEUR BLANCHE ET DOUCE SUR LE MUR
Plusieurs événements me confirment que la Vierge Marie est près de moi... Le 13 octobre 1917 est le dernier jour de l'apparition de la Vierge de Fatima, date importante pour moi.
Le 13 octobre 2019, au matin, avant de partir pour l'église, j'explique à mon compagnon ce qu'il se produisit devant plusieurs milliers de personnes le 13 octobre 1917, etc. Nous filons ensuite à la messe. Pendant l'homélie, une lueur blanche douce se fixa sur le mur, derrière le prêtre. Elle était légère, personne ne semblait l'avoir remarquée. Je regardais si cela ne provenait pas des vitraux, une réverbération ou un rayon de soleil... Non, car le temps à l'extérieur était exécrable et menaçait de pleuvoir. Je remarquais aussi qu'il n'y avait pas l'ombre du prêtre, donc s'il y avait eu rayon de soleil, diffusé au travers des vitraux, il y aurait l'ombre du Père... J'analysais et la lumière s'éteignait, sa lueur se réduisait jusqu'à ce que je dise (dans mes pensées) "Marie c'est vous ?" À ce moment-là, la lumière fut plus puissante, plus blanche et lumineuse. En quelques instants, je n'entendais plus ce que disait le prêtre, mon esprit, ma tête était comme dans un tourbillon, j'aurais pu vaciller mais j'étais assise ; saisie de ce trouble puissant, j'attrapais la main de mon conjoint assis à ma droite qui me fit un sourire, pensant qu'il s'agissait d'un geste de tendresse, mais c'était un geste pour lui dire : "Tu vois ce que je vois ?" Mais non il ne voyait rien... il écoutait tranquillement l'homélie. Puis la lumière est rentrée en dedans d'elle-même et a disparu. C'est difficile à expliquer : elle ne s'est pas éteinte comme on éteint une lampe. Quelques jours plus tard, j'ai expliqué cela à mon prêtre, alors que nous étions chez lui, à installer au mur un tableau de Jésus Miséricordieux dans son bureau, et il me répondit que je n'étais pas la première personne qui lui expliquait ce phénomène, un autre fait similaire lui avait été relaté par un fidèle, dans une autre église, une autre paroisse...
SAINT PAUL
Le 24 janvier 2020, je regardais une série télévisée "Ad kingdom and Empire", l'histoire du Seigneur et ce que firent les Apôtres après la résurrection.
Quelques jours auparavant, ma cliente (de la communauté de prières) me demandait si j'accepterais de témoigner de ma conversion pour qu'elle en fasse la publication sur Hozana. J'acceptais difficilement. J'attendais un signe… Il me fallait être sûre de ce que voulait réellement le Seigneur.
Le 24 janvier, fatiguée, je ne regardais pas la suite de ma série.
Le lendemain, 25 janvier, je reprenais ma série... Son titre: "Sur la route de Damas". Dans cet épisode, il était question de la conversion fulgurante de Saül, qui deviendra Saint Paul, lequel aura la mission de diffuser la Parole du Seigneur. Voir en image ce très important passage des Évangiles m'a parlé bien plus que lorsque je l'ai lu dans les Évangiles ! La diffusion de la Parole ! Dire, parler, expliquer… témoigner. Mais oui ! J'ai donc annoncé à mon amie de la communauté de prières que j'acceptais de témoigner.
Comme par hasard, le 25 janvier est la fête de Saint Paul…
Quelques jours après, ma meilleure amie m'annonçait le décès de sa maman et me demandais de lire un texte. À l'église, devant des dizaines de personnes ! Comment faire ? Je ne pouvais refuser ni à mon amie ni au Seigneur, moi qui suis timide et me faufilerais dans un trou de souris à la moindre occasion. Ne pouvant faire volte-face, je décidais de tout raconter à ma meilleure amie à propos de ma conversion, lui expliquant que c'est un message d'espoir et que sa maman est au ciel avec Jésus. Et j'acceptais de lire.
Les jours suivants, le stress m'a envahie peu à peu à l'idée d'être devant des personnes qui seraient là, suspendues à mes lèvres, attentives à ce j'allais dire. J'avais peur, peur de ne pas savoir lire comme il faut, de bégayer, peur de mal faire, tremblante et angoissée au possible.
La nuit précédant les obsèques, qui avaient lieu le 1er février 2020, j'étais au milieu d'un rêve et je consolais une personne (qui n'était pas mon amie), son visage était défiguré par la douleur, je tendais la main pour la rassurer, la serrer dans mes bras, lorsque j'entendis très clairement dans ma tête ces mots :"Je suis à vos côtés". Ce qui me fit bondir dans mon lit et m'asseoir un instant. Je compris que c'était la voix du Seigneur qui me rassurait. Sa voix était claire, forte et venait de l'"en dedans" de ma tête et pas du dehors où là, les oreilles captent la provenance du son venant de l'extérieur... De plus, si j'avais moi-même imaginé ces paroles, je n'aurais jamais dit "je suis à vos côtés", mais "je suis avec vous".
Le jour des obsèques le prêtre m'a préparé le texte à lire, installée au pupitre. Pour la première fois de ma vie, j'allais lire en public la Parole du Seigneur ; 250 personnes me faisaient face, attentives à ce que j'allais dire, seule à ce pupitre. Je me rappelais ces mots qui résonnaient dans mon cœur : "Je suis à vos côtés".
Je le me mis à lire, sereine, tranquille : "Lecture de la première lettre de Saint Paul"…
« VOICI QUE JE FAIS TOUTES CHOSES NOUVELLES »
(Ap. 21, 0)
Voilà l'histoire de ma conversion, qui n'en est qu'à ses débuts.
Ma vie a connu de nombreuses secousses, je me débrouillais seule, j'avançais mais il y avait un vide en moi, je construisais pour ne pas tomber et ne pas sombrer dans les moments difficiles. Quand on ressent des envies de mettre fin à ses jours et qu'une petite lumière en vous vous en empêche et vous dit " tu n'en as pas le droit !". Qui peut vous souffler cela pour t'empêcher de sombrer et te permettre d'avancer ? Qui ?
Lorsque j'ai vu ces vidéos, j'ai enfin compris. JÉSUS. Il m'avait poussée et relevée.
Jamais il ne m'avait laissée seule, mais auparavant, j'étais si fermée, si cadenassée, que je m'étais endurcie, avec une robuste coquille autour de moi, pour que personne ne puisse m'atteindre. Mais Jésus, avec tendresse, patience et délicatesse, m'attendait… Cette coquille a volé en éclat.
Depuis, plein de grâces me sont offertes par le Seigneur qui m'accompagne... Je ne rate pas une seule messe le dimanche, j'ai appris des dizaines de prières, je prie le Rosaire, j'ai lu les Évangiles, plusieurs livres de Saints, j'ai un besoin immense d'apprendre, de connaître Jésus, je ne peux rattraper 52 ans mais suis attirée, aspirée dans une spirale de savoir, de connaissance mais je veux en savoir davantage, encore et encore ...
Ma vie à totalement été transformée, mon compagnon catholique non pratiquant est devenu pratiquant et ne rate pas une messe le dimanche lui non plus. Il est passé du dernier rang au fond de l'église au premier rang et arrive même à l'avance pour ne pas être au fond...
Je ne suis plus la même qu'hier. Aujourd'hui, mon cœur est plein, mon âme est satisfaite, elle recherche le contact, le lien, la connexion avec Jésus. Plus je m'approche de Lui et plus je fais attention aux autres... J'étais tournée exclusivement sur moi-même et mes proches, sur les moyens d'avancer, je disais haut et fort qu'il ne fallait jamais faire confiance à l'être humain, qu'il fallait s'en méfier. À présent, je ne vois plus les choses de cette manière. Quand je suis à l'église, je les regarde et je dis au Seigneur "Regarde-les, Seigneur, ces pauvres âmes, elles ont tellement besoin de toi ".
Une autre vie, oui, l'autre vie n'est plus... C'est une véritable renaissance, à 52 ans, que je vis aujourd'hui... À mes 40 ans, lors d'une soirée d'anniversaire d'une amie, un homme (que je ne connaissais pas du tout) avait lu les lignes des mains des convives. À mon tour de présenter ma main, il m'a annoncé que je mourrais à 52 ans.
Avec mon nouveau compagnon, nous nous sommes mariés en septembre.
Oui, je suis morte à celle que j'étais, et Jésus a fait de moi une nouvelle personne.
Gloire à toi Seigneur de ma vie. Je t'aime. Chaque battement de mon cœur est un souffle pour te dire merci, pour ce que tu as fait pour nous.
Natha »
La Divine Miséricorde
en images
Imagerie de la Divine Miséricorde
La Divine Miséricorde en Pologne,
où Jésus apparut à Sainte Faustine